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Judith! Liegebeest!
Als straf vertaal je dit voor ons
Citaat:
« Abidi ? Je vais lui déboîter le cerveau ! »
17 juin 2003 - à Bercy - Aurélien CANOT
Même si son retour en compétition s’est achevé par une victoire expéditive, Jérôme Le Banner n’a pas apprécié les propos tenus par son compatriote Cyril Abidi. « Geronimo » l’a fait savoir en conférence de presse. Il mettra bientôt les choses au clair. Sur un ring.
Jérôme Le Banner, quel bilan faites-vous de cette soirée de reprise que vous attendiez depuis plus de six mois maintenant ?
Un très bon bilan. Franchement, ça a été un bon truc. Physiquement, ce qui est bien c’est que je ne me suis pas senti essoufflé. Je suis hyper content. Dès le premier round, j’étais bien et j’ai pu passer mes enchaînements. Je pensais vraiment que j’aurais merdé plus que ça, que je n’aurais pas pu tenir le rythme.
Vous aviez annoncé vouloir enflammer Bercy. C’était difficile de faire mieux ?
Oui, c’était vraiment cool. Ca s’est aussi bien passé que l’année dernière avec l’entrée sur la musique de Didier (Didier Morville, alias Joey Starr). C’était super. Mon attente avant de pénétrer dans la salle ? Je n’ai rien changé à ce que je fais d’habitude, je fais toujours ça. A ce moment-là, j’ai entendu les vivas du public et ça m’a transcendé.
Qu’avez-vous dit au micro du speaker officiel, quelques secondes après votre victoire ?
En fait, j’ai expliqué que je dédiais ce combat à Guillaume Depardieu. Nous avons une amie en commun. Il y a cinq jours, il s’est fait amputer de sa jambe et je lui ai dédié ce combat pour lui montrer que la vie est un éternel combat et qu’il ne perde pas le moral.
Que s’est-il passé à la sortie du ring avec Cyril Abidi ?
Je ne l’aime pas. C’est un mec qui a besoin de reconnaissance, ce qui est tout à fait normal. En revanche, je n’ai jamais mal parlé sur lui, alors que lui a mal parlé de moi dans des journaux comme la Provence. C’est un mec que j’ai invité chez moi (sur un ton énervé) Il a mangé chez moi l’enc… de sa mère. Mais, c’est pas grave, je vais le niquer !
Est-il jaloux de votre réussite ?
Je ne sais pas, ouais je pense. Il doit sûrement l’être. Mais, ce n’est pas grave, ça va se régler autrement. Ca va se régler sur un ring, comme ça je prendrai des ronds et je vais lui déboîter le cerveau.
« Quand Ignashov ne dort pas, il est très fort »
Qu’avez-vous dit à son vainqueur Alexey Ignashov ?
Je lui ai demandé pourquoi il n’avait pas accéléré. Il m’a dit qu’il ne pouvait pas car il était fatigué. Je comprends, c’est normal. Il a combattu la semaine dernière, c’est pour ça qu’il n’est pas arrivé à passer la troisième.
Comment un combattant comme Ignashov, vainqueur du tournoi, fait-il pour gérer trois combats dans la même soirée ?
Ca c’est dur. Maintenant, tout dépend de qui tu as en face. Dès le départ, ça commence par la loterie et puis ça continue. Ca dépend des blessures, des cassures tout ça. Entre les combats, il faut se faire masser, continuer à taper dans le vestiaire, à faire des mouvements et rester dans le moove, sinon tu as tes muscles qui se raidissent.
Que vous inspire le parcours du Biélorusse ?
Il est très fort. Son point faible est de parfois s’endormir. Quand il ne dort pas, dès qu’il va un peu plus vite, il est dangereux.
Qu’avez-vous pensé de la réunion de samedi en elle-même ?
Ca a été une très belle réunion. Je m’attendais à ce qu’Ignashov aille au bout, mais, attention, Cyril (Abidi) a fait un beau parcours, je vous le dis franchement. Il a bien boxé.
Quel est votre programme désormais ?
Je vais m’occuper d’un film et, en septembre octobre, je serai au Japon. Je serai à nouveau au programme en Super Fight, comme à Bercy. Samedi, je n’aurais pas aimé participé au tournoi ni prendre ma revanche contre Ernesto Hoost (NDLR : Le Néerlandais lui a cassé le bras gauche en décembre dernier en finale du K1 WGP à Tokyo). C’est encore trop tôt.
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